Où en est l’expérience clients du dernier kilomètre ?
92% des consommateurs sont demandeurs d’une livraison toujours plus rapide. Les achats e-commerce progressent de 15% chaque année. 47% des acheteurs considèrent que l’option de livraison souhaitée est rarement voire jamais disponible…
Ça fait beaucoup de défis à relever ! Avec un trafic routier qui se densifie et une voirie de moins en moins disponible pour les différents acteurs du transport.
Ajoutons maintenant à tout ça que :
- 25% des émissions de gaz à effet de serre sont dus au transport routier
- 43% de la population tient compte de l’aspect écologique du transport dans leurs choix de consommation.
Donc si on fait le calcul, la livraison urbaine aujourd’hui ce serait :
- Plus de volume,
- Plus rapidement,
- Avec moins de place pour circuler,
- De manière plus responsable,
- Et d’une ponctualité irréprochable,
Face à ce casse-tête, plusieurs contraintes continuent de s’entasser : les nuisances sonores du trafic routier, la congestion des routes en zone urbaine et péri-urbaine, la sécurité routière…
Les enjeux pour la chaîne logistique sont donc de lutter, voire de supprimer, ces externalités négatives. L’objectif étant d’inscrire durablement le transport de marchandises dans une dynamique vertueuse. Et pour réaliser cela et garantir la viabilité des acteurs du transport, les solutions imaginées doivent être innovantes, compétitives et évidemment rentables.
Et si on réduisait le nombre de kilomètres parcouru sur les routes ?
En réduisant le transport routier classique, on résout déjà plusieurs problèmes notamment sur la pollution atmosphérique et sonore. Sauf qu’avec moins de camions et notamment de Véhicule Utilitaire Léger (ou VUL pour les plus aguerris), c’est compliqué de gérer la hausse de volumes…
Parfois c’est donc une bonne chose d’envisager de faire du neuf avec du vieux. La majorité des grandes villes étant établie sur des fleuves, le fleuve étant le seul réseau de transport non saturé… On peut facilement deviner la chute !
Les plus grands entrepôts sont situés en zone péri-urbaine, avec un transport plus ou moins long jusqu’au point d’arrivée final. Le transport fluvial permet à la fois une fiabilité dans les délais et un déplacement massif de marchandises.
Mais ce n’est pas tout pour la livraison urbaine de demain ! Une fois la marchandise arrivée à bon port, il s’agit de la transporter en zone urbaine pour le dernier kilomètre. Le challenge du transport combiné ou transport multimodal consiste à limiter le coût de la rupture de charge. Le passage des marchandises du bateau à un autre mode de transport doit alors être facilité et plusieurs possibilités s’offrent à nous. Différentes innovations sont alors en cours d’élaboration concernant les méthodes de manutention ou les formats des conteneurs… Il faut alors rester connecté pour en savoir plus sur les futures caisses mobiles connectées qui peuvent être proposées.
Comment assurer un transport du dernier kilomètre durable ?
Les villes évoluent de plus en plus vers une réduction de l’espace public dédié aux véhicules à forte émission carbone et favorise des modes de transport doux.
Il s’agit alors de distinguer les objets les plus volumineux qui nécessitent des camions et les objets plus faciles à transporter. Pour réduire les externalités négatives des camions, deux options qui peuvent être viables pour l’instant :
- Le camion électrique mais qui a comme contrainte une autonomie assez limitée (autour de 120km)
- Le camion BioGNV qui émet beaucoup moins qu’un camion thermique classique, sans la problématique de l’autonomie mais avec le souci de s’approvisionner en BioGNV
L’avantage de l’usage de la multi-modalité, c’est de pouvoir faire intervenir ces véhicules uniquement en zone urbaine et donc limiter la contrainte qui les accompagne.
Pour les objets plus légers (jusqu’à 150 kilos environs), on voit de plus en plus de vélo-cargo remplir l’espace public. Ils ont l’avantage d’accéder facilement aux rues même les plus étroites sans encombrer la voirie.
Certains sont à assistance électrique pour alléger les livreurs (c’est ce que nous préconisons chez Box2Home), et d’autres sont 100% mobilité douce pour la ville (donc pour les coursiers les plus légers).
Et les grands oubliés de la logistique urbaine ?
Pour évoquer dans sa totalité une logistique urbaine durable, difficile de ne pas parler de la politique des retours avec les éventuels voyages à vide ainsi que la reprise de l’usager.
On estime aujourd’hui à 25% les camions de transport de marchandises qui voyagent à vide d’après le comité national routier. Un des avantages qu’on peut retrouver à la multi-modalité, c’est par exemple la présence de points de recyclage à côté des plus grands entrepôts. Une solution qui est déjà choisie par de nombreux transporteurs pour continuer l’effort sur la mobilité durable.
C’est le cas par exemple de l’organisation de la reprise des déchets d’équipement électrique et électronique (DEEE) qui est plus souvent prise en charge par les transporteurs.
L’avenir de la livraison urbaine est directement liée à l’évolution de l’économie circulaire dans nos sociétés, et c’est devenu essentiel que les acteurs de la logistique se l’approprie.
Pour en savoir plus : www.box2home
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