Energies et effets sur l’environnement
Partout dans le monde, des records de température ont été battus cet été, s’accompagnant de pics de pollution. Le 17 août 2019, jour de chassé -croisé des vacanciers, la vallée du Rhône se teinte de rouge sur la carte de la pollution au monoxyde.
L’usage d’énergies fossiles dans les moteurs thermiques pour le transport des biens et des personnes en est donc en grande partie responsable.
La composition des parcs automobiles fait la part belle à ces véhicules, ainsi que le montre l’ADEME.
Les solutions et les mises en garde
En fait, l’Europe a décidé de bannir les véhicules thermiques sur son marché et promouvoir d’autres énergies : véhicules à gaz, hydrogène et électriques avec pour but de réduire 37,5% les émissions du secteur d’ici à 2030. Carlos Tavares, le patron de Peugeot, met en garde les médias les autorités nationales et Européennes sur les effets nocifs de cette obligation.
L’ONG « transport et Environnement » explique qu’il faut parer les problèmes des batteries. Aujourd’hui, ces batteries ont une empreinte carbone. Elles deviennent inefficaces et non recyclées. De plus, elles sont souvent produites dans des conditions immorales.
Petits problèmes liés à ces énergies
Certains problèmes majeurs de ces technologies sont exposés par ceux qui les produisent parfois sous l’injonction de l’état. Sans compter les petits tracas liés à leur utilisation au quotidien.
- Gaz : clauses liées à la peur de l’explosion. Bien qu’autorisés par l’arrêté du 3 avril 2000 à stationner dans les parkings souterrains. Bien qu’ils soient munis d’une soupape de sécurité, les véhicules à gaz se voient souvent refuser l’accès.
- Électricité : En premier lieu, ils ont une autonomie limitée. De plus, les batteries ont une perte de performance. Et Enfin, ils ont des prix élevés masqués par les aides du gouvernement. En conséquence, peu de personnes peuvent supporter un prix d’achat de 30 000 euros (suivi du remplacement de la batterie quelques années après). Et donc, Les fabricants les proposent d’abords en location de longue durée. Et ensuite, ils les revendent d’occasion.
- Hydrogène : En plus des coûts très élevés, La production d’hydrogène est aussi polluante lorsque les énergies fossiles sont utilisées. Inabordable lorsque produit par des énergies renouvelables.
Finalement, les moteurs thermiques ont fait des progrès en terme d’efficience et de gains en pollution. Mais en réalité, l’accroissement du poids des véhicules lié à la multiplication des équipements pour certains justifiés, pour d’autres, gadgets les annule.
Peu de place pour une Mobilité plus Responsable
Quelles solutions de transport recherchent les professionnels pour le milieu urbain ? Celles qui leur offriront des gains dans la supply chain en terme financiers, efficacité et image.
Ces gains passent par l’organisation. Mais, le choix des équipements et des énergies doit être adapté à leurs besoins réels. La notion de l’économie du juste nécessaire s’impose.
Par ailleurs, les décisions mises en place par les instances tournent autour des énergies citées. Principalement, l’énergie électrique. Toutefois, d’autres solutions présentes des alternatives intéressantes pour la mobilité. En revanche, elles ne sont guerres citées.
Une alternative inattendue
Une des alternatives à considérer est celle du moteur à l’air comprimé. Cette solution est souvent dénigrée car elle n’embarque que peu d’énergie. Pourtant, elle peut enfin montrer ses réalisations.
La société MDI SA est la première qui a abordé cette possibilité. En changeant les esprits, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui s’y exercent. Et bien d’autres, dont Peugeot en 2014-2016 pour de la récupération d’énergie.
Ce qui a longtemps été perçu comme une utopie a été de longue date considérée comme une possibilité par un motoriste à l’esprit visionnaire libre et ouvert : Guy NEGRE. Son fils Cyril, ingénieur motoriste, a rejoint l’aventure, et maintenant poursuit l’œuvre de son Père.
La légitimité de ce projet fou est consacrée par des contrats entre MDI et Tata Motors, ou MDI et Veolia, pour ne nommer qu’eux. Celle de Cyril par Mr ARTIOLI qui le cite dans son ouvrage sur La Saga Bugatti en Italie, dans laquelle Cyril était partie prenante aux bureaux des ingénieurs.
Le principe : remplacer la compression créée dans le moteur thermique par « l’explosion » d’un carburant fossile, par une autre forme ? pourquoi pas de l’air comprimé ? (Ou en utilisant le vocable des nouvelles réglementations européennes : « l’air pré-comprimé »).
D’ailleurs, les premiers véhicules à l’air « pré-comprimé » ont vu le jour dans les années 2000-2010. Alors que les normes en Europe qui auraient permis leur exploitation n’existaient pas.
L’astuce : l’énergie embarquée dans les réserves d’air comprimé étant faible, il a fallu diminuer les contraintes liées au poids. Les véhicules sont conçus autour de l’élément le plus conséquent : la réserve d’air. Les travaux développés ont porté sur l’efficience de la détente, jusqu’à aboutir à des moteurs avec une rentabilité de 65 %
Les réalisations qui en montrent la pertinence
Aujourd’hui, les véhicules créés font passer la technologie du Moteur à Air Comprimé dans le quotidien :
- l’Airpod 2.0 : en version privée ou utilitaire pour les modèles Pick-up ou cargo.
- Airvolution : Un véhicule de collecte de déchets réalisé pour Véolia. Le véhicule a été lancé au public en juin 2019 par Veolia et la Ville de Lille et participe au nettoyage de la Communauté Urbaine.
- Green ‘Air : un véhicule de loisirs Golf, et petits dérivés en flottes captives pour les collectivités, les aéroports, les campus universitaires. Le premier démonstrateur va être présenté au public en octobre prochain.
Ces différents véhicules, tous conçus autour de la technologie moteur Air Comprimé n’ont pas à rougir de leurs performances. Ils remplissent les cahiers des charges qui leurs ont été imposés. Ils peuvent transporter une charge de 1 m3 pour l’Airpod 2.0 Cargo, ou une charge de 1,3 tonne de déchets pour Airvolution.
Les avantages du moteur à Air Comprimé
Les véhicules créés sont légers et maniables et donc peu gourmands en énergie. Par exemple, l’Airpod avec un plein d’air permet de rouler aisément 100 km en cycle urbain.
On peut faire un plein d’air comme un plein de carburant, en 2 mn sur une station d’air rendant un véhicule utilisable 24 h/24 dans son périmètre de travail.
L’air comprimé peut être produit à peu de coût par des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrolienne, …). Il est stocké aisément dans les réserves des stations d’air (principe CAES) : ZERO émission.
Les réserves durent la vie du véhicule : pas de changement et pas de perte d’efficience.
Le moteur à air produit du froid et donc une réfrigération/climatisation « gratuites ».
De plus, les matériaux des carrosseries autorisent des conceptions qui sont adaptées aux différents besoins. Ils permettent aussi des réparations faciles. Tous ces éléments accordent à la technologie moteur à air comprimé : zéro émission.
Enfin, l’ONU l’a bien compris dès décembre 2016 en reconnaissant officiellement la qualité de la technologie. L’ONU a décerné MDI un « Award » pour sa maîtrise de l’énergie pour le transport durable.
(2) : flottes de véhicules Airpod 2.0
Sources :
2017 :
2018
2019
https://www.parismatch.com/Actu/Economie/PSA-Les-doutes-de-Carlos-Tavares-sur-l-electrique-1609409
https://www.notre-planete.info/actualites/images/meteo/canicule-juillet-2019-prevision.png
http://www.regional.atmosphere.copernicus.eu/
https://www.planete-energies.com/fr/medias/decryptages/comment-fabriquer-l-hydrogene,
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