L’Open Innovation : de quoi on parle?
Différentes définitions de l’innovation ouverte sont proposées dans la littérature. L’OCDE (2008) en recense quelques-unes.
Très concrètement, là où avant, l’innovation se produisait en interne (éventuellement au sein du département Recherche & Développement), une transition s’opère depuis quelques années avec l’émergence de nouveaux modes de collaboration. L’innovation ouverte vise à accélérer la dynamique d’innovation de l’entreprise en impliquant tant l’ensemble de ses ressources internes (salariés) que son écosystème externe (clients, fournisseurs, laboratoires de recherche, universités, startups, collectivités locales, ONG, …).
Quels avantages pour les grandes entreprises?
Par l’apport de connaissances ou d’expertise extérieurs, l’Open innovation permet à l’entreprise :
- d’augmenter la valeur de son offre (value proposition)
- de diminuer ses coûts de développement de produits
- de raccourcir leur temps de commercialisation
- d’optimiser ses gains (value capture).
Ce mode d’innovation ouvert permet à une entreprise traditionnelle de trouver une nouvelle agilité. De son côté, la start-up bénéficie de l’expérience de son partenaire, de son réseau de contacts et de son appui financier.
L’Open Innovation comporte-elle des risques?
Pour l’entreprise, le principal risque réside dans la dispersion que ce mode d’innovation peut amener. Le management d’un projet collaboratif requiert des ressources et compétences spécifiques. Le travail entre organisations de cultures et de métiers différents constitue un progrès et une richesse dans les relations humaines, mais peut aussi amener son lot de désaccords sur le fonctionnement.
Collaboration entre grands groupes et start up : une formule magique pour la réussite?
Une collaboration réussie requiert de la part du grand groupe un travail préalable nécessaire pour construire des fondations robustes au projet de “ré-innovation”.
Le grand groupe doit :
- Identifier les ressources à mobiliser pour les futurs projets d’innovation
- Déterminer clairement les projets d’innovation que l’entreprise a intérêt à conduire seule et ceux qu’elle a intérêt à conduire avec la start up
- S’assurer que le consortium est équilibré et le nombre de partenaires raisonnables pour aboutir à des résultats valorisables
- Définir le partage de la propriété intellectuelle et ses modalités d’exploitation avant de collaborer.
Quelle part est accordée au co-développement ?
Pour Umains, le concept de codéveloppement est au cœur de nos activités : de la construction de l’offre, à l’architecture tech en passant par le pricing. Chaque étape clé du développement de notre start up est questionnée, débattue puis validée par nos utilisateurs et partenaires.
Des limites au co-développement ?
La principale limite est de ne pas s’accorder sur les règles de départ et perdre du temps, ce qui peut conduire à une épuisement bipartite des équipes. Au sein d’Umains, nous essayons d’appliquer le principe de la “négociation raisonnée” ou méthode gagnant / gagnant (Fisher et Ury). Cette méthode s’attache aux avantages mutuels, à retenir des critères justes, objectifs, pour trouver un accord final. Elle repose notamment sur le fait de se concentrer sur les intérêts (divergents et communs), de chercher des solutions apportant aux parties prenantes un bénéfice mutuel et de retenir des critères de décision objectifs, non soumis aux influences des parties, faciles à mettre en œuvre, clairs, et surtout acceptés.
L’apport de SprintProject
Pour Umains, l’apport de SprintProject est capital dans le processus. L’organisation nous amène de l’expertise métier, des contacts clés et des conseils sur la gestion de projets innovants. SprintProject a notamment permis à Umains d’accompagner un acteur de la logistique dans la seconde vie des stocks invendus ou “invendables” (retours réseaux notamment). Dorénavant, nous avons une offre clé en main pour les acteurs de la logistique qui souhaite co-designé avec un acteur du secteur.
La mutualisation : un avantage non négligeable
Finalement, l’avantage des projets d’innovations ouvertes est assez clair pour les 2 parties (la start up et le grand groupe) :
- La réduction du coût du projet
- La réduction des risques
- L’ accélération du processus d’innovation
L’Open Innovation : un outil pour la transition environnementale des grandes entreprises?
On l’a bien compris, l’Open Innovation permet à la grande entreprise d’avoir une vision et une compréhension du marché plus large et in fine d’accélérer le « time-to-market ». On le sait aussi, les prochaines opportunités réputationnelles et donc économiques sont sur le plan environnemental.
Alors allez-vous prendre place dans le train de l’Open Innovation pour ne pas rater le prochain tournant? Umains vous y invite sincèrement!
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