Attirer les compétences, détecter des talents, former en valorisant les compétences, pérenniser l’embauche sont les principaux enjeux des RH de la supply chain.
Dans cette période de déconfinement d’autres enjeux sont apparus. Remobiliser le personnel et le rassurer quant à sa sécurité au travail.
Valoriser les compétences des salariés
L’histoire de Serge permet de comprendre pourquoi j’ai investi dans la formation immersive, qu’elle soit en 3D, en réalité virtuelle ou en vidéo 360.
Serge a 51 ans, Chef d’Equipe dans une grande entreprise d’envergure européenne. Il est reconnu par ses équipes et ses managers comme le sachant et « l’expert » dans son domaine.
Ce jeudi-là, Serge est venu passer une certification de compétence dans mon organisme de formation. Cette certification est une nouvelle exigence des clients de son entreprise.
Serge est envoyé par son entreprise pour passer cet examen. « Une formalité » lui a assuré son Manager, « quand on compte plus de 30 ans d’expérience de terrain comme toi ». On ne lui propose, de fait, ni formation ou entrainement particuliers. D’une prétendue formalité, Serge vit un calvaire. Il est éliminé par les examinateurs dès la première étape.
Les conséquences sont un échec au plan du développement professionnel et Humain.
Serge s’approche alors de moi et me fait part de la réflexion suivante « 30 ans de métier, aujourd’hui je ne suis plus compétent, qu’est-ce que je vais dire à mes gars ? »
C’est aussi un échec au plan de la valorisation des ressources clé. L’impact sur les performances de l’entreprise est indéniable.
Nos salariés sont confrontés à une obligation de montée en compétence accrue dans un contexte de transformation accélérée des métiers. Plus que jamais, un parcours de formation adapté et optimisé est un atout de développement, d’évolution, voir de survie des entreprises.
Evidemment, Serge est compétent mais la formation pour valider ses aptitudes et lui enseigner de nouveaux savoirs n’est pas adaptée à sa méthode d’apprentissage et peut-être même à son niveau et mode de compréhension.
Une entreprise ne peut pas se priver de compétences seulement par le fait de ne pas savoir délivrer une formation adaptée, appropriée au profil d’un salarié, d’un apprenant.
L’IA au coeur de la VR : (Re)Apprendre à apprendre
COME IN-VR développe des solutions de formation immersives dans la réalité virtuelle notamment. Notre volonté est de concevoir des simulateurs intelligent et immersifs. La simulation doit permettre de comprendre le chemin d’apprentissage de chaque collaborateur afin d’en déterminer un profil. Individualiser la formation est un enjeu auquel répond la réalité virtuelle.
La formation en immersion, la réalité virtuelle doit s’appuyer sur les fondements de la pédagogie cognitive. Il s’agit de d’offrir à chaque salarié le pouvoir d’apprendre à apprendre sans même qu’il se rendre compte de l’effort fourni. Si j’osais, l’apprenant serait comme notre cher M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.
En créant COME IN-VR, j’ai investi dans la valorisation de toutes les compétences, que ce soit du « SAVOIR FAIRE » ou du « SAVOIR ETRE ».
Aujourd’hui toutes les entreprises sont conscientes que l’enjeu majeur pour rester compétitives est de valoriser et favoriser la montée en compétence de chaque salarié.
Nous sommes confrontés à des problématiques majeures mais qui sont aussi de formidables opportunités.
Les générations qui sont employées actuellement ont accès à toute l’information par internet. Elles ne ressentent donc pas la nécessité d’apprendre. Elles ont aussi beaucoup de mal à rester concentrées sur une tâche. Une dernière étude précise que le temps de concentration moyen est autour de 8 secondes (un poisson rouge est de 6s).
Elles ont des difficultés à percevoir l’entreprise comme un lieu où l’on peut s’épanouir. Elles méconnaissent beaucoup de métiers.
Et pourtant Elles sont capables de passer en moyenne 1H53 sur un jeu vidéo, preuve que la capacité de concentration dépend de l’intérêt qu’elle porte au sujet. Ou plutôt elle dépend de notre capacité à les captiver.
La Réalité Virtuelle pour apprendre par la pratique
Chez Come In-VR, nous citons souvent EINSTEIN : « Le savoir s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information ».
Des Chercheurs américains ont démontré dans les années 90 que l’Apprentissage se répartit de la façon suivante :
- 10% par de la formation traditionnelle (présentielle ou distancielle)
- 20% par des échanges avec ses pairs
- 70% de manière informelle par l’expérience et la pratique.
Chaque exercice pédagogique que nous avons créée en immersion est appelé « expérience ». L’apprenant plongé dans un monde virtuel semblable au réel devient acteur. Il réalise des gestes à la première personne. Il ne s’agit plus, à l’instar des Chirurgiens, de regarder durant des heures son mentor mais il s’agit de faire soi-même.
En VR toutes les erreurs sont possibles. Nous pouvons « prendre des risques sans risque ».
Nous allons donc influer pour tendre vers un comportement, des réflexes, tout en mesurant les performances en permanence.
La Réalité Virtuelle : savoir faire et savoir être
Selon notre réglementation un employeur n’a pas une très grande marge de manœuvre pour influer sur le savoir être. Deux moments y sont propices. Il s’agit du recrutement et de la formation. Nous parlons alors de compétences comportementales. LE WORLD ECONOMIC FORUM en a identifié 15, nous pouvons y trouver notamment :
- La résolution de problème
- La confiance
- L’intelligence émotionnelle
- La créativité
- La vision et la visualisation
- Le sens du collectif
La VR permet de travailler aussi bien sur le « savoir-faire » que sur le « savoir être ».
Nous allons finalement pouvoir profiler l’Apprenant
Nous identifions immédiatement ses points faibles et ses points forts. Il permet ainsi au Formateur d’adapter son discours et sa pédagogie à chaque stagiaire.
La VR permet une immersion totale. De façon physique et sensorielle, la VR permet de faire ressentir sur le corps des chocs, des chutes.
Lorsqu’un stagiaire conduit un chariot élévateur sur un simulateur FL1 s’il se renverse avec son chariot élévateur, ou s’il tape le camion lors de son chargement, nous le voyons bouger très fort sur son siège. Nous faisons donc appel à d’autres canaux d’apprentissage que la vue et l’ouïe. Nous faisons appel au ressenti et à l’émotion. Ainsi la connaissance s’ancre dans la mémoire de façon pérenne.
Une technologie au service des RH
Pour une simulation en VR, nous dessinons entièrement l’environnement et créons des scénarios pour évoluer au sein de ce milieu. Tout est donc possible et surtout, tout est mesurable. Chaque action est enregistrée. Nous pouvons évaluer l’Apprenant à l’infini.
L’avantage d’un simulateur est qu’il permet de mesurer sans que l’apprenant se sente évalué. Nous avons donc une mesure réaliste, dégagée de tout état de stress lié à l’évaluation elle-même.
Une étude du cabinet ACCENTURE en 2018 (Immersive learning for the future workforce) démontre en comparant la vidéo traditionnelle et la VR, qu’en immergeant un stagiaire dans un monde virtuel reproduisant une réalité du poste de travail, il retenait le savoir 40 % plus vite et celui-ci est acquis à 80%. En d’autres mots, il apprend plus de choses en formation et il les appliquera dès le retour à son poste de travail de façon pérenne.
Donc l’outils lui-même, par ses qualités immersives, agit sur le comportement de façon durable.
L’apprenant ressent le stress d’abord et le niveau de concentration nécessaire pour réussir sa tâche. Mais il ressent aussi les chocs, les renversements de chariot etc…
Il apprend par lui-même, par sa propre expérience.
L’autre intérêt est la répétabilité. Vous pouvez vous tromper 1000 fois et recommencer jusqu’ à que ce soit acquis. On est exactement dans le même esprit que la formation de pilote d’avion. Apprendre à détecter et à gérer des situations dégradées.
Mais cela permet aussi la répétabilité de la formation. Répliquer une méthode de formation pour tous les salariés d’une entreprise ou d’un groupe quel que soit le nombre de sites.
Les enjeux de la Supply Chain : attractivité et pérenniser
Nous assistons depuis 2017 à l’avènement de la VR (Réalité Virtuelle). D’abord parce que la technologie est prête pour être utilisée par le grand public. Ensuite, le coût du matériel a baissé, ce qui permet aujourd’hui d’avoir des tarifs engendrant un excellent ROI.
39 % des ouvriers de la manutention dans la logistique ont moins d’un an d’ancienneté. Signe d’un fort turn-over et d’une difficulté à conserver les recrues sur lesquelles l’entreprise a investi.
La formation en immersion, l’utilisation d’outils actuels comme la réalité virtuelle, la vidéo 3D ou 360° contribuent à créer de l’attractivité pour une filière. Attirer dès le plus jeune âge, en classe de troisième par exemple, pour détecter les compétences et en faire le socle d’un recrutement solide. Le salarié pourra alors bâtir sa carrière, se former en cohérence avec la stratégie de gestion des emplois et des compétences de l’entreprise.
En savoir plus : www.come-in-vr.com
Consulter tous les articles « Avis d’expert » sur le blog de SprintProject